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La CAPL à la rescousse de la cave coopérative de Sablet

Reste à la CAPL à négocier les conditions de sortie de la coopérative Le Gravillas, à Sablet, de l’union Rhonéa à laquelle elle était intégrée.

Avec la reprise fin 2020 de la cave coopérative vinicole de Sablet, dans le Vaucluse, la CAPL signe une première incursion dans le secteur du vin.

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Nouvelle acquisition pour la coopérative agricole Provence Languedoc (CAPL). Après avoir racheté l’activité de Provence Tomate, usine spécialisée dans la transformation de tomate en 2019, la CAPL a repris le 12 décembre 2020 la coopérative viticole Le Gravillas, à Sablet (Vaucluse), qui produit 9 000 hl de vin, dont 3 000 hl en AOC Côtes-du-Rhône villages Sablet et Séguret.

Si la CAPL possède des activités dans le domaine viticole au travers de sa filiale Invinova à Sorgues (Vaucluse), qui intervient dans l’embouteillage mobile et fixe, ainsi que dans le stockage de vins conditionnés et la vente de matières sèches, la reprise de la coopérative sabletaine est une première.

Une stratégie de diversification

« Ce sont les jeunes adhérents de cette structure qui nous ont appelés à la rescousse, explique Jacques Hilaire, président de la CAPL. Leur cave intégrée à l’union de coopératives Rhonéa encourait la fermeture pour des raisons d’optimisation de site. Il nous a semblé dommage de voir cette unité de vinification, dont les installations sont encore performantes, condamnée. »

Pour un proche du dossier, cette reprise correspond à la stratégie de diversification de la CAPL engagée depuis plusieurs années pour compenser la baisse des ventes des produits phytosanitaires.

Négociation en cours avec Rhonéa

La CAPL négocie désormais avec Rhonéa les aspects organisationnels de cette reprise. « Nous détricotons les accords conclus avec la coopérative de Sablet, explique Pascal Duconget, directeur général de Rhonéa. Nous avions en effet mutualisé un certain nombre de services tels que la gestion informatique, l’administratif et le conditionnement sur nos lignes des vins de Sablet. De plus, nous avons également en charge la commercialisation des vins de la coopérative dans le CHR et à l’export. »

« Nous ne voulons pas tout défaire, commente de son côté Jacques Hilaire. Notre objectif est de rendre la structure rentable et d’assurer une rémunération juste aux adhérents de la cave. »

Chantal Sarrazin

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